Sous couvert de lutter « contre les déterminismes sociaux, territoriaux ou de genre », la circulaire ministérielle de rentrée se contente de lister les diverses mesures du moment, pour la plupart “cosmétiques” et sans moyens dédiés. Cela intervient sans jamais évoquer le bilan des politiques éducatives conduites sans interruption depuis le « quinquennat » de J.M. Blanquer, qui aggravent au contraire les inégalités. Poursuite des “fondamentaux”, pilotage par les évaluations et les indicateurs chiffrés, promotion de méthodes « efficaces » sans fondement scientifique… La politique éducative reste la même depuis 2017. Seule nouveauté qui appelle notre vigilance : le bien-être et les compétences psychosociales (CPS) qui font une entrée remarquée dans cette circulaire.